C'est qui le boss?

La soirée se refroidissait tranquillement l'humidité dans l'air perdait la chaleur du soleil. On pouvait entendre au loin le doux chants des férals avoisinant qui se recherchait une nouvelle proie. La musique entre-couper de grichement habituel jouait dans le bureau de Daddy. C'était la que Francisse était cacher toute porte barré. Elle passait des ordre dans la radio, pour ne pas dire gueulait des ordres au troupe avoisinante qu'il chope les férales avant qu'ils se pointe au '' village''. Quand les gens passait devant la porte il pouvait entendra sa douce voix mélodieuse.

- QUOI?! Comment ça tabarnak?! Hey le cave j'ai dit d’annuler la run vers St-Greg t'écoute tu quand on t'parles?!

* Voix indistincte*

- J'men coliss et démerde toi sinon j'te jure que j'te plug le canon de ton gun, dont j'aurais shooter tout les balle 2 seconde avant, DANS TON CUL!

* voix indistincte, coupure de radio*

Francisse se passa une main sur le visage et s'appuya dans sa paume de main.

Elle entendais les résident jouer au pool et discuter dans la cuisine au travers la porte. Quel merdier Aurélien avait vraiment tout gâcher et tout venait trop tendre dans les environ. La route l’appelait d’avantage. Mais avec une mise a prix de 100 caps qui continuait probablement de monter sur sa personne... les route devenait pas seulement dangereuse mais suicidaire pour se balader seule. Joel lui manquait subitement.

 Elle s'adossa dans le dossier de la chaise lâchant un grand soupir, au même moment la serrure de la porte tourna et elle s'ouvrit la mercenaire leva les yeux vers la porte s'entendant a voir Angela et tout ses muscle se raidirent. 


L'éclairage se découpa en fait sur la silhouette de Daddy. Cela faisait combien de mois qu'il ne s'était pas vu? 3-4.... assez pour dire qu'il lui avait manquer.

- Salut, dit-elle de son air blazer habituel.

Elle ne lui offrit pas sa chaise elle resta la a le toiser de la tête au pied. Elle se rappelait pourquoi elle avait reprit les route et recommencer a déconner désormais. Il devenait mou.

Francisse, dans son bureau, en train de gueuler dans la radio. La soirée s'annonçait... bof, normale...
Le pimp et maître des lieux referma la porte et s'adossa tranquillement au mur. Même pour la mercenaire, c'était une tête des mauvais jours. 
"Je sais ce que tu penses." Commença t'il "Mais tu sais, les choses sont différentes, maintenant. Nous ne pouvons plus nous conduire comme si nous allions mourir jeunes, puisquil semble que ce pauvre monde va devoir encore nous supporter un peu..."
Il la gratifia d'un de ses demi-sourires, juste un peu ironique.
" Et puis passe moi la bouteille qui est dans le tiroir, va, ça m'étonnerait qu'Angela l'aie vidée."

"Je sais ce que tu penses." 

Elle se redressa un peut dans la chaise en haussant un sourcil. Elle le fixa dans les yeux pour le défier d'oser mettre des mots sur sa pensé.

"Mais tu sais, les choses sont différentes, maintenant. Nous ne pouvons plus nous conduire comme si nous allions mourir jeunes, puisquil semble que ce pauvre monde va devoir encore nous supporter un peu..."


Elle n'avais jamais eu l'intention de mourir jeune, sa bouche se mua dans une grimace de désaccord et elle tourna légèrement la tête de coté.

" Et puis passe moi la bouteille qui est dans le tiroir, va, ça m'étonnerait qu'Angela l'aie vidée."



La mercenaire se retourna assez pour ouvrir le tiroir en question. Elle plongea la main et en sortit une bonne bouteille d'alcool qu'elle décapuchonna sans manière et plaqua le goulot a sa bouche et prit quelque bonne gorgé avant de la passé a Daddy. Elle le jugeait sans se caché, de la tête au pied. Qu'est-ce-qu'il advenait de lui? Que devenait son ami? Il pouvait sans difficulté lire sur son visage.

- Va z'y dit moi ce que je pense. 

Elle posa une main sur la crosse de son arme. Son ton de voix ne laissait pas place a la pitier, ressentiment, jalousie ou compréhension. Juste au bon '' je m'en foutisme aigue de tes sentiments'' de Franky.

Il prit la bouteille et but une rasade à son tour, sans prendre la peine d'essuyer le goulot. Certaines choses, au moins, ne changeaient pas.

"Tu regrettes l'époque où je devais faire le méchant pour me faire respecter. Je me trompe?"

Toujours cette petite ironie. Toujours ce sourire en coin. Le même homme, le même, et pourtant...

Son sourire fandant se dessina au coin de sa bouche.

- T'était un dur a cuir et la tu deviens mou mon vieux.

Elle tendit l'autre main pour ravoir la bouteille. 

- La tu va te marier, faire d'l'a marmaille et tout. J'veux savoir... ça reste ta place ou celle de princesse? Parce que elle te pique ton autorité Dad et par respect pour toi j'l'ai pas encore tiré mais si elle continue de penser qu'on lui appartient j'lui dégomme la cervelle et tu t’arrange avec tes truc. Si tu lui lègue la place je decoliss et je reprend les route. L'ambiance paysanne au royaume des joyeux lutins sa jamais été mon genre.

Il eut un petit rire, lui tendit la bouteille et la laissa boire.

" Mais où est-ce que tu vas chercher des trucs pareils? Primo, je ne me marie avec personne, merci bien. Secundo, Angela agit comme elle l'entend en mon absence et si elle se trompe, elle apprendra à la dure. Tertio, avec l'ambiance géopolitique du moment, les joyeux lutins, c'est pas pour demain."

Il secoua la tête et soupira.

" Je ne lègue rien à personne. Tiens, regarde, je tourne le dos deux minutes et c'est le cirque..."

- Merde la tite conne a abuser.

Elle posa sans délicatesse la bouteille sur la table. 

- J'aurais du lui éclater les rotule et faire joue joue avec madame la boss.

Elle grinça des dents.

- Oh et fou toi pas d'ma gueule, le ton augmenta légerement, tiger ma dit que tu te fais la p'tite Karah, tu la meme ramenner a ton spot préféré a ce qui parait.

Elle prit une grande inspiration.

- tu veux tout cesser et te fonder une famille d'handicaper de petit parasite et tout sa me gene pas. Moi j'ai aucun attachement a ton '' territoire '' j'le fais pour toi parce que j'taime ben et on est copain mais si tu lache tout sa redeviens un free for all pour moi icite. 

Elle se passa une main dans la nuque.

- Bref mon vieux du deviens mou et j'aime pas trainer avec les mou et sa tu l'sais.

Il leva les yeux au ciel avant de ramasser la bouteille et de se prendre une généreuse rasade.

"Mais qu'est-ce qu'elle est allée te raconter? Franchement! C'est quand même pas la première fois que je m'envoie une civile! Et je suis là, merde, à la fin! Est-ce que j'ai l'air d'arrêter quoi que ce soit? Il faut parer à toute éventualité, je peux me faire buter et il faudrait qu'il y en aie pour faire tourner la boutique. Mais je ne suis pas mort, ni sénile! J'arrête rien, au contraire, on va profiter du fait que tout le monde a bien eu la trouille de la Horde pour etendre le territoire et damer le pion au gros con de Dumarchand. Et à quelques autres aussi, d'ailleurs... Fait chier, Francisse, tu crois quand même pas tout ce que Tiger te raconte!"

- Pffff

Elle roula des yeux. 

- T'envoyer une civile certe mais combien ta trainer jusqu'a st-greg.... en plein hiver? Anyway you got my point. If you stop ruling around here i'll not be there to stop de raiders...

Elle savait que Daddy comprendrait le double sens de sa réplique. 

- Tu veux faire tourner ta boutique... ok, par Princess, i really don't agreed she's really not good at it... you should had see.... elle a tout fournis gratis a tout le monde même le nouvelle arrivage. Elle va te ruiné vieux. Sans parler qu'elle donne le peut qu'il vous reste.

"Mais vous avez pas un peu fini de vous dénoncer l'une l'autre sans arrêt? De vraies gamines! Et pour la dernière fois, Angela ne fait qu'assurer l'interim pendant mes rares absences. Deux ou trois jours tous les six mois, ce n'est quand même pas trop demander, si?"

Son léger agacement refit toutefois rapidement place à une espèce d'amusement ironique.

"En fait, il n'y a qu'un seul point sur lequel tu as raison. Et criss que c'était pas voulu..."

L'insulte de Dad eu autant d'impact qu'une brise matinal sur francisse.... bref... aucun. 

- J'pars quelque moi et je reviens dans le chaos. j'croyais tu tenait... '' l'ordre'' ici. Elle semble se trouver comique. J'fais que t'dire que si elle gere comme sa elle gera pas longtemps et j'sais que tu l'aime, j'aime autant de tenir au courant. 

Elle fit une moue désaprobatrice. 

- Pas voulu.... yeaaaaaahhhh right.

Il pouvait toujours lui dire qu'il n'avait pas de compte à lui rendre, ou qu'il se passait de son avis, mais il n'avait pas envie de répondre à la provocation, pas envie de se battre. Pourquoi fallait-il toujours s'énerver, avec Francisse? Avec qui allait-il parler de ses vrais sujets de préoccupation. Elle faisait une fixette sur Angela, impossible de l'en faire demordre. Que faire? Que dire?

"Alors, pour la énième fois, elle va rien gérer du tout tant que je vais être là et je ne suis pas près de décoller. Et de quoi tu parles quand tu ironises sur le pas voulu?"

Elle secoua la tête.

- Laisse tombé. 

Elle sasit la bouteille dans laquelle elle se prit plus qu'une géréreuse rassade. 

- Bon dit moi c'est quoi l'histoire pour les dumarchand et compagnies. Sa manque justement de gueule a éclater gratuitement par ici.

"Non, je ne laisse pas tomber. Crois-moi ou non, je porte un certain intérêt à ton avis. D'autant que, si tout se passe comme je le veux, on pourra agrandir le territoire jusqu'aux lignes, enfin, feu les lignes. Ça veut dire que si les Dumarchand veulent faire passer du stock, ils devront nous demander bien poliment... Mais ça, c'est du moyen-long terme. Donnant-donnant, je te donne un bout d'info, tu m'expliques ce que tu voulai dire."

- J'avale pas ton pas voulu. Pas voulu de laisser Princesse detruire ton travail ou d'avoir ramenner kara.... peut m'importe. C'est rare que tu laisse les choses te depasser. J'y crois mal c'est tout ou tu devient vraiment plus mou que je croyais. 


Elle haussa un sourcil.

- Tu sais que si tu barre feu les ligne au Dumarchand... le bordel va pogner et sa risque de finir en guerre... non pas que sa me déplairait mais sa serait pas bon pour toi et tes affaires.

Marc arriva à la porte du bureau où il avait dormi une nuit.
Çà argumentait fort à l'intérieur.

*toc toc toc toc*

"Eh bien sache que ce qui n'était pas voulu n'a strictement rien à voir avec la gestion de cet endroit. Ostie, c'est-tu possible de parler de trucs personnels avec toi? Le boulot, le boulot, il sera encore là demain, le boulot, t'en fais pas pour ça!"

C'est alors qu'il réalisa qu'on avait frappé.

"Ouais? Quoi?"

La mercenaire echappa un leger rire gras comme quand elle riait a une mauvaise blague.

- Ouais.... c,est possible va z'y...

Francisse regarda la porte laissant sa phrase en suspend. 

- Le boulot ici... sa arrette jamais apparement...

Elle se trouvait visiblement comique. 

- ON CAUSE ENTRE GRAND ICI FAIT DE L'AIR!

Humm cette douce délicatesse maternelle que tout le monde aime chez Franky.

Aurélien se demandait bien vaguement ce que penserait Marc de s'être fait ouvrir puis claquer la porte au nez ainsi. Il serait toujours temps de s'en inquiéter plus tard.

"Bon, puisque tu tiens à parler boulot, je vais avoir de la job pour toi. Protection rapprochée. Quelqu'un qui n'aura aucun pouvoir décisionnel et qui ne te contredira jamais. Qu'est-ce que tu dis de ça?"

- Awww dire que je venais de tinviter a me parler de tes émotions.

Le ton de sa voix ne permettait pas de savoir si elle faisait de l'humour ou si elle était sincere. 

Quand il enchaîna sur le contrat elle paraissait un peut embêter sa sonnait trop parfait et facile. Elle croisa les bras et toisa son ami. 

- Dit-m'en plus.

Il ne se laissa ppas démonter. Il dirait ce qu'il avait à dire, même par des chemins détournés.

"Boulot de jour comme de nuit. Ça peut être risqué comme il risque de ne rien se passer. C'est difficile à prévoir. La job commencerait en août. Peut-être un peu avant, c'est pas sûr..."

Allait-elle allumer? Il etait curieux de le savoir.

- Dad....

Suspicious look at Daddy

Ah oui, elle avait l'air d'avoir compris. Mais avec Francisse, il fallait toujours vérifier. Et comment résister au plaisir de la pousser dans ses retranchements?

"Quoi?" Demanda-t'il d'un air innocent en s'emparant de la bouteille.

- J'aime pas quand tu me fais sa trop facile comme promesse de job... c'est louche ton truc... 

Elle se passa la main devant la bouche comme si elle analysait quelque chose. 

- Trop facile sonne comme hyper dangereux....

"Comme je te disais, le danger, je ne sais pas si il est réel. Si ça se trouve, je suis juste un peu parano. En fait, ça fera partie de la job, évaluer le danger. Oh et, il faudra composer un peu avec l'entourage de la personne... Ils pourront se charger de certaines choses, la nourriture, tout ça, mais pour garder l'oeil ouvert, et le bon, j'ai pensé à toi..."

Tiens, non, elle restait à côté de la plaque, c'était presque drôle...