Un soir sur le Canal 15

Pendant que Franciss allait se saouler la gueule, que Big Daddy discutait avec Blondinette et que Marc retournait à sa table de Billard, Tiger se laissait entrainer par Benoît.



- Bon, bien moi je vais continuer mon billard. Bonne nuit, les tourtereaux, ajouta Marc tout bas.



Ce qui fit pouffer de rire Tiger.  Les gens tenaient vraiment à voir du romantisme partout.

...et de Benoit de dire à voix basse pour Tiger;
-Bah laisse la, elle fait bin c'qu'à veut anyway non? J'sais bin pas c'qu'à l'a ... au pire ça va passer.

Et là, ça la frappa de plein fouet.

Spoiler:

Elle porta la main à sa joue, comme en souvenir.  Mais Oui Tiger, ça va passer.  Ça va passer cette sensation d'abandon.  Ça va passer cette impression ridicule que, si personne n'a réagit quand Franciss a été volontairement méprisante à son égard, c'est que personne ne l'aime vraiment.  Ça va passer, tout est passager, demain elle peut-être morte, alors ne pas laisser la tristesse gâcher L,instant présent.  Ne pas laisser les regrets la submerger.  Ne rien laisser paraître.

Elle appuya sa joue sur l'épaule de Benoît et lui murmura :
- Continue de me parler tout bas comme ça, ça me plaît assez.   Et si tu me racontais ce que tu as fais à Franciss pour qu'elle vire de même.  Comme si tu me racontais une histoire, dans le creux de mon oreille ?

Leurs pas les amenèrent de plus en plus près de ''la Marque''. Le pas de porte de la salle de chirurgie était passé d'une enjambée chacun et Benoit tourna légèrement la tête vers Yolande, ses lèvres se pinçant un peu.
Comment en si peu de temps tout cela pouvait-il se passer? Peu importe ce qu'on en dit, Françisse se monte bien des histoires sur un rien... même si quelques'unes d'entres-elles sont véridiques.

Tout en regardant du coin de l'oeil où il posait les pieds, question de pas se taper le menton sur le sol en béton, il continua à parler tout bas.
Il aimait bien acquiescer aux demandes de Tiger ... ça avait son charme.

-Ça fait même pas deux s'maines que ça c'est passé. Était dans le coin de Beauharnois, anyway, tu sais comment à fait c'qu'à veut...

De loin, on ne pouvait qu'entendre qu'un murmure, étouffé par la valse des boules de billards qui s'entrechoquent de temps en temps et les quelques ventilateurs rouillés qui laissaient tourner leurs hélices lamentablement.

- .... pis bin ( il poursuivi son récit, tout en prenant place, Tiger bien collé contre lui, dans ''La Marque''. Ensuite, on s'en doute un peu ...)

Ce n'était pas tous les jours qu'on demandait à Aurélien de raconter une histoire. En particulier une histoire qui lui permettait de mieux expliquer le fonctionnement du Camp, ses règles non écrites, l'espèce de morale tordue sur laquelle reposait toute l'organisation.

Et puis, après toutes ces tensions, ces jeux de pouvoir qui l'avaient obligé à rester parfaitement aux aguets et à même de réagir, il devait bien admettre que sa situation présente était, sinon optimale, du moins, relativement satisfaisante. C'est cet état d'esprit qui conditionna le ton de sa voix, mi serein, mi hilare.

"Je n'ai jamais été très doué pour me faire des amis. Elle non plus, d'ailleurs. C'est peut-être pour ça qu'on s'est tout de suite bien entendus, c'est bizarre, des fois... Quand elle a débarqué ici, ça doit bien faire cinq ans, elle était mercenaire. Elle avait un contrat que je lui ai racheté. Il faut dire que le contrat était sur la tête de Catherine. Je ne pouvais pas laisser faire. Par contre, à l'époque, j'étais en train de fédérer la population des environs, de fonder les colonies, de rationaliser tout ce merdier. J'ai beau avoir une grande gueule, je ne suis pas impressionnant, physiquement. Francisse, elle, l'est. Donc, on faisait un sacré duo de choc pour aller expliquer aux récalcitrants le nouveau mode de fonctionnement..."

Son visage s'éclaira d'un lage sourire, à demi en souvenir de ces aventures passées, à demi à la pensée que le présent n'était, tout bien considéré, pas mal non plus.

-Un contrat sur Catherinne?, s'amusa-t-elle, Je vois mal comment on peu lui en vouloir au point d'engager Francisse pour la tué!

Angie continua de marcher, et puisqu'ils étaient rendu dans les cuisines, elle leur fit faire demis tour, direction la table de pool et Franky.

"Je ne me souviens plus de tous les tenants et les aboutissants... Je crois que Catherine avait fait une erreur de diagnostic, ou bien elle l'avait fait exprès. Bref, quelqu'un était mort et la famille voulait se venger... Elle pouvait être vraiment garce quand elle voulait... Et puis Francisse ne chargeait pas cher, comme mercenaire, elle adorait ça, péter des gueules."


Il suivait le mouvement. Une partie de son cerveau se demandait bien vaguement où ils allaient comme ça et pourquoi, mais il suivait, néanmoins.

Marc regarda passer les deux chefs devant la table de pool avec un petit signe de tête.

Une autre journée de passée... Que chantaient-ils dans le film au Vault? One day more?
Marc ne pouvait se concentrer sur la fin de la partie, il pensait toujours qu'il allait être le prochain à être piqué.
Et comment il allait payer son prochain diner...

Angela rie doucement.

-J'ai du mal a l'imaginer comme ça, agir comme une ''Garce'' à part crier après toi ou Gérard elle n'a… what

Elle s'arrêta et mit la main sur le trapèze d'Aurélien, le maintenant fermement en place. Elle agrippa sa cravate et tira délicatement vers le bas. 

La cravate, étant fait avec un tissus satiné permis à la petite de glisser le petit objet sans tirer sur son propriétaire. Elle en extirpa un petit objet rond. Un objet qu'elle cherchait depuis un mois.

Comment, dieux du ciel c'était-il rendu là? Avec quel contour de circonstance? Par quel manœuvre?

Elle regardait Big Daddy à moitié répugner moitié stupéfié. L'objet était bien haut, entre eux, un peu vers la droite comme si elle s'apprêtait à le mettre hors de sa porté au moindre geste du Pimp.

Wow! Wow! Wow! Que se passait-il, tout à coup?
Tout va bien, on discute et voilà qu'on se fait voler son stock, là, chez soi, sur soi, en plein milieu de...
Aurélien parvint tout juste à réprimer le geste de reprendre l'anneau illico-presto. Il avait encore l'impression d'avoir manqué un bout d'histoire. Il commençait à avoir l'habitude, ça arrivait souvent, avec les Badgers...

"Hey! A quoi tu joues, là?"

La petite n'était pas du genre à voler, et ça, Aurélien le savait très bien. Il avait pu faire l'accisition de se savoir en examinant Smith et Angela. … et ce n'était pas les occasions de voler qui manquait ici.

Angela n'était pas fâché, au contraire, elle n'était pas capable de réprimander sa joie, pourtant une grimace lui scotchait au visage. Qu'est-ce que, bon dieux, fessait son anneaux là?

-De quoi tu parle à quoi je joue? Cet mon alliance!

Elle se secoua et haussa les épaules tout en même temps, présentant l'anneaux dans une bel expression qu'on pouvais traduire par :

-What. The. Fuck. Qu'est-ce que tu fait avec? Sa fait des semaines que je la cherche!

Elle ne le réprimandait pas, elle avait besoin d'une réponse.

Bon, il avait manqué pas mal de bouts d'histoire, semblait-il. Ses épaules s'affaissèrent légèrement alors qu'il gratifiait Angela d'un air incrédule.

"Ta quoi?"

Il se rendit compte en cours de route qu'il avait peut-être intérêt à fournir des réponses si il voulait en avoir.

"Attends, c'est vraiment de ça que tu parlais avec Kara dans le labo? C'est là que je l'ai trouvée. J'avais bien vaguement fait le raprochement mais... Bof, je me disais que si c'était bien ça, tu la verrais et que... Tu ferais exactement ce que tu viens de faire, en fait... En attendant, moi, je le trouvais bien pratique, cet anneau. J'avais fini par me dire que ça n'avait rien à voir. Et puis je n'allais pas te courir après avec. J'aurai eu l'air de quoi, franchement?"

C'était probablement l'explication la plus sincère et la moins claire qu'il aie jamais donnée.

Marc se leva de la table pour savoir ce qui se passait de l'autre côté de la salle.
Un anneau, volé, ou rammassé, comme d'un mariage? C'était nouveau çà.

- Eh bien! Çà va toujours, vous deux?

"Ta quoi?" 

-Ma bague!

"Attends, c'est vraiment de ça que tu parlais avec Kara dans le labo? 

-Oui!

-C'est là que je l'ai trouvée. J'avais bien vaguement fait le raprochement mais... 

-Tu avait fait le rapprochement et tu n'est pas venu me la donné? 

-Bof, je me disais que si c'était bien ça, tu la verrais et que... Tu ferais exactement ce que tu viens de faire, en fait... En attendant, moi, je le trouvais bien pratique, cet anneau. J'avais fini par me dire que ça n'avait rien à voir. Et puis je n'allais pas te courir après avec. J'aurai eu l'air de quoi, franchement?"

-Hooo, ho oui ''ce que tu aurais l'aire'' …T'aurai eu l'aire de quelqu'un qui me rapporte ma bague perdu!

Elle essayait vraiment fort d'avoir l'air sérieuse, c'était inutile. Elle examina l'anneaux, constata qu'il était intacte et se le mis au doit.

Elle poussa sa propre épaule par devant, pencha la tête vers celle ci et inclina le haut du corps de façon dramatique en exprimant la grimace la plus in-surprise du monde. toujours sur le moment du : ''Et puis je n'allais pas te courir après avec. J'aurai eu l'air de quoi, franchement?"

-C'est la mode.

- Eh bien! Çà va toujours, vous deux?

La petite avais les poings sur les hanches et un sourire qui refusait de partir.

-Ho oui, je n'est pas été demander en mariage aujourd'hui, alors tout va bien pour le moment. Toi, tu te sent bien?

-Vraiment? Plutôt bien! dit il en se retournant la tête vers le bas.

Il était toujours pré-occupé, mais cela ne lui empêchait pas de s'amuser, sinon, à quoi bon survivre?

Le pimp aussi, avait décidé de s'amuser un peu. Histoire de faire passer le goût un peu amer de s'être fait voler quelque chose et de ne pas pouvoir y faire quoi que ce soit.
Il s'approcha de la table de billard et s'adressa à Marc.

"Tiens, toi qui es un gars sérieux... Tu en penses quoi, toi, d'une société où on demande en mariage les filles qui portent déjà une alliance? Je sais qu'il faut de tout pour faire un monde, mais c'est assez spécial, ça, non?"

Angela eut droit à un petit regard ironique. Soit elle s'énervait, soit elle jouait le jeu. Est-ce qu'elle saurait se maîtriser? Il fallait bien qu'elle apprenne...

Angi ricana silencieusement. Elle n'ajouta rien, amusé, elle se contenta d'être témoin du spectacle.

- Je pense que le gars a des espoirs irréalisables.
Du autre côté, la fille pourrait garder la bague juste pour ne pas se faire achaler.
Mais si la fille ne veut pas ce faire achaler, eh bien! Tu travailles pour rien.
Je ne suis pas du genre à gaspiller mon travail.

- Donc, Angie. Maintenant que tu as retrouvé ta bague, il est trop tard pour te faire ma proposition, hein?

Elle pouffa un petit mais honnête rire, revêtit un masque théâtrale, plissa les yeux et se mit à analyser Marc sous différent angles.

-Hummmm… Je ne sais pas, tu devrais essayer.

Elle fini par pincer les lèvres et hausser les épaules, mi-désolé, mi-franche.

-Un agriculteur, honnête, travaillant, pas laid à regarder … Tes probablement le meilleur choix que je pourrais trouver!

Elle sourit pour elle-même.

Big daddy eu droit à un petit regard ironique.

C'était au tour du pimp de rire. Un de ses petits ricanements qui, chez quelqu'un d'autre, équivalait à s'esclaffer. 

"Ouais... Vraiment dommage, cette histoire d'alliance, hein? Parce que je vous vois bien sur une petite ferme des colonies, à vivre au rythme des saisons, traire les chèvres, tout ça... Et puis c'est ce que finissent par faire tous les locataires. Ils s'en vont repeupler la planète et ils laissent la politique aux pauvres caves que ça intéresse. La vie paisible à la ferme, je trouve ça surfait, mais bon, le mariage, je trouve ça surfait. En même temps, je suis un pimp, qu'est-ce que j'y connais?"

- C'est quoi le but d'un mariage, anyway?
Une alliance qui assure le repeuplement de la planète?

Marc faisait non de la tête, il était loin de penser à faire ce genre d'alliance, et surtout pas avec Angie. Beaucoup trop de faux bourdons. Malgré que le combo: Légumes et viande était bon!

-Ne t'inquiète pas! Je n'ai pas d'intention impure envers toi, ou que trop pure.

Moi, je pensais que que ma ferme, elle était ici... dit-il avec ironie.
Je sais pas trop si çà m'intéresserait, la vie de colonie, peut-être dans quelques années.
Selon ce que tu dis, c'est comme un passage obligé, mais cela vient avec un prix.
C'est quoi le comparatif avec vivre ici. Si tous les agriculteurs partent, c'est qu'il doit y avoir un avantage.

Aurélien avait repris son sérieux. Au plus ça allait, au plus il l'aimait bien, le Marc. Un type fiable, franc. Il se rappellait le dessin qui avait servi à envoyer du monde à sa recherche. Le dessin qu'Angela avait fait, il y avait deux ou trois siècles de ça.

"L'avantage, dans les colonies? Accroche-toi bien... C'est la respectabilité. Ils sont arrivés ici, sans rien, la plupart du temps. Au bout d'un an ou deux, ils ont leurs outils, ils ont appris des tas de choses et ils ont eu l'idée lumineuse de se mettre en couple. Et là, forcément, ici, avec la Marque et tout, ce n'est pas un endroit pour élever des enfants, n'est-ce pas? Que vont dire les voisins? Alors ils vont dans les colonies. Au début, ce n'était pas un problème, on avait besoin de monde, là-bas. Mais voir les plus qualifiés, les plus travaillants, partir pour poursuivre le rêve de la maison à la clôture blanche avec un chien et une pelouse, ça commence à me taper sur le système. Ici, c'est supposé être le centre du système, ben pour le moment, c'est juste un sas entre la barbarie et le retour des valeurs d'avant-guerre. C'est à vous dégoûter..."

- C'est quoi le but d'un mariage, anyway?

Elle haussa les épaules et opina négativement la tête. N'ayant jamais été témoins d'un mariage de sa vie que savait-elle du but du mariage mis ce qu'elle avait lue dans les livres? Et les livres, de ce qu'elle en avait lue, était plus un reflet souvent incompressible du ''temps d'avant'' aux gout de légende pour enfant qu'une source fiable.

-Ne t'inquiète pas! Je n'ai pas d'intention impure envers toi, ou que trop pure. 

La petite blonde plissa les yeux. Un détail de trop?

-Je ne m'inquiète pas!

"L'avantage, dans les colonies? Accroche-toi bien... C'est la respectabilité. Ils sont arrivés ici, sans rien, la plupart du temps. Au bout d'un an ou deux, ils ont leurs outils, ils ont appris des tas de choses et ils ont eu l'idée lumineuse de se mettre en couple. Et là, forcément, ici, avec la Marque et tout, ce n'est pas un endroit pour élever des enfants, n'est-ce pas? Que vont dire les voisins? Alors ils vont dans les colonies. Au début, ce n'était pas un problème, on avait besoin de monde, là-bas. Mais voir les plus qualifiés, les plus travaillants, partir pour poursuivre le rêve de la maison à la clôture blanche avec un chien et une pelouse, ça commence à me taper sur le système. Ici, c'est supposé être le centre du système, ben pour le moment, c'est juste un sas entre la barbarie et le retour des valeurs d'avant-guerre. C'est à vous dégoûter..."

L'idée qu'on veuille volontairement se séparé d'un micro village était totalement stupide celon elle. Elle ne se voyait pas quitté un endroit ou se trouvait des gens qui étaient tout aussi avide qu'elle de vivre aux lieux de survivre. Si des gens quittait l'endroit …c'est qu'il y avait un problème avec l'endroit.

Ayant vécu dans une colonie don les membres étaient soudé les un aux autres, Angela fut totalement dépaysé par l'idée que les ''voisin'' est quoi que se soit à dire ou une quelconque autorité sur la façon de vivre d'un autre.

Elle avait vu plus de putes pondre d'enfants que de ''non putes'' et pouvait témoigné qu'elles n'étaient pas plus mal califié qu'une autre pour les élever. 

Elle fit une moue.

-La vie de village est beaucoup plus simple que la vie à moins que 10, seul, perdu dans le fond des bois, pourtant...

Donc, tant que je n'ai pas d'enfants à élever, je peux toujours rester ici.
Mais qu'est-ce qui te dégoute dans ce sas qui sert de pont-levi pour passer finalement le seuil de notre "syndrome post-aposcalyptique" commun et passer à autre chose?

Certes il y les Ferals et les raiders, mais n'est-ce pas pour çà que la CDC nous vise toujours?
Ok, peut-être que je nous donne trop d'importance...

Marc avait déposé sa baguette de billard sur la table pour mieux se concentrer sur la discussion.

"Bof, je ne vois pas le problème avec le fait d'élever des gamins ici. Quoi? Ils vont voir des putes? Des gens qui boivent au bar? A mon avis, ils s'en remettraient, mais bon... Encore une fois, qu'est-ce que j'en sais?" Aurélien ricana de nouveau, "Et le CDC vise aussi les colonies. Le Camp n'a pas l'exclusivité. Ça faisait bien deux ans qu'on ne les avait pas trop vus dans la région, mais les revoilà..."

Il se tourna vers Angela.

"Seul au fond des bois? Tu crois vraiment que je vais laisser les gens sur mon territoire vivre dans des conditions pareilles? Il y a neuf colonies, ça représente un peu plus de trois-cent personnes. Il y en a qui étaient déjà là quand j'ai pris le contrôle du coin, d'autres qui sont arrivés par la suite. Les colonies, ce sont des villages. Plus ou moins fonctionnels, ça dépend de la proportion de têtes de cons qui y habitent..."

Ouais, son système centralisé, il en était plutôt fier. De l'idée, en tout cas, puisque dans les faits, il restait beaucoup, beaucoup à construire.

"Le problème, voyez-vous, c'est qu'ici, dans le Camp, il n'y a pas vraiment de notion de propriété, ça les rassure, les gens, d'avoir leurs petites affaires à eux, de pouvoir gueuler sur leur voisin si ils trouvent que sa clôture empiète sur leur terrain."

Mais qu'est-ce qui te dégoute dans ce sas qui sert de pont-levi pour passer finalement le seuil de notre "syndrome post-aposcalyptique" commun et passer à autre chose? 

Mais qu'est-ce que sa voulais bien dire tout ça? Il s'adressait à qui la?

"Bof, je ne vois pas le problème avec le fait d'élever des gamins ici. Quoi? Ils vont voir des putes? Des gens qui boivent au bar? A mon avis, ils s'en remettraient, mais bon... Encore une fois, qu'est-ce que j'en sais?"

Elle, elle en savait quelque chose.

"Seul au fond des bois? Tu crois vraiment que je vais laisser les gens sur mon territoire vivre dans des conditions pareilles? Il y a neuf colonies, ça représente un peu plus de trois-cent personnes..."

Elle n'avait pas voulu impliquer ses colonies à lui, Elle ne les avait jamais vue. Elle parlais de son groupe à elle, et des difficulté qu'elle avait vécu lorsqu'ils avaient été laissé à eux-même, comparé à la vie de village.

Même si big Daddy le prenait un peu personnel, elle n'allait rien démystifier. Loin d'elle l'idée de mettre de l'huile sur le feu, puis, elle pouvait en apprendre un peu plus sur les autres colonies.

-J'comprend pas cette histoire de ''voisin''. C'est pas un peu contre productif de…

Expliqué le fait qu'un être humain se sente assez supérieur pour croire que sa façon de vivre était meilleur que celle d'un autre, qu'il se soit voilé en se disant que de l'exprimer à quelqu'un d'autre en geste ou en parole n'allait crée aucun sentiment d'anxiété, de tendance à répondre à l'appel ou de rage à ce quelqu'un, n'était pas aisé pour la petite. Elle y alla avec ce quelle connaissait des voisins cruel:

-..Picosser, son ''voisin''?