Sous une roche

Lors d'une nuit froide et pluvieuse, un puisatier du nom de Marc est enroulé dans un sleeping vert sous une grosse roche, quelque part en Montérégie. Il est transi de froid et pris de panique à se savoir seul dans ce bourbier. Depuis que l'usine a explosé, tout s'est mal passé. Son champ, les raiders, les ferals... Il avait perdu de vue toutes les personnes qui lui étaient cher, à commencer par le prêtre. Il ne s'était toujours pas remis de cette trahison et maintenant, il cherchait les traces des Receivers, de Kara ou de la gang habillés en soldats, ils ne pouvaient pas tous être morts. Général lui manquait, juste une remarque insipide. Il n'avait pas trouvé la maison de prostituées, ou celle des prêtres. Il y avait aussi la CDC avec leurs bracelets et leurs piqures, ce n'était pas le temps de tomber sur eux, ou le contraire.

Seuls les bras de Morphée pouvaient le calmer, jusqu'à demain matin...

C'est en mangeant un blé D'inde que Marc terminait son souper, encore un et encore froid.
Ouf! une journée de plus dans cet enfer permanent. C'est en regardant le soleil qui commençait déjà à se coucher qu'il se rappela les derniers jours...

Il avait passé par Mercier une semaine auparavant pour voir si la Ville lui irait bien, mais les goules avaient irradiée la plupart des champs.
Il chercha pour des connaissances mais, personne y était. Peut-être qu'une goule y avait séjourné quelques jours, mais personne n'était intéressé de répondre. Général aurait été reconnu mais Étan peut passer inaperçu.

Dans la campagne près de Saint-Rémi, Marc fut attaqué par des raiders pour sa besace de blé d'inde. Il les avaient vu venir, alors il avait réussi à cacher quelques trucs avant de se faire épinglé. Il leur donna sa récolte, mais ce n'était pas ce qu'ils voulaient. alors, un esclave ferait l'affaire. Marc était intrigué au fait que d'autres pourraient être dans cette situation. Les Raiders allaient l'emmener à Napierville quand des ferals leur tombèrent dessus.
Marc prit la fuite puisqu'il n'avait pas d'arme. Il revint donc chercher son sac avec les quelques blés d'inde qu'il lui restait. Il fit un long détour pour aller espionner les esclavagistes. Il ne vit guère d'autre que des gardes avec des fusils aux quatre coins d'une base. Ce n'est pas une raison pour crever, se dit-il, alors il reprit son chemin.

Deux jours plus tard, il manquait cruellement d'eau, il ne trouvait pas de source potable, mais il finit par tomber sur la rivière, ou se qu'il en reste. Il s'installa près de là et c'est à ce moment là que la pluie se mis à tomber.
When it rains, it pours!

Après sa nuit sous une roche, il avait remarquer que le chemin était passant, mais surtout par des Mirelurks.
C'était le temps de partir, mais où? il décida aller vers le Nord pour trouver un pont ou quelque chose. Mais il trouva surtout le fond de son sac, maintenant vide.

Peut-être qu'il pourrait s'installer ici, à distance égale entre les Ruines et de la rivière...

Jaune avait repris la route...   Vous vous souvenez de Jaune ?


Enfin, Bref elle se remettait de ses nombreuses chirurgies.  On aurait que chaque fois qu'elle fréquentait du monde elle finissait plus mal amochée que lorsqu'elle se débrouillait toute seule.  enfin bref...  Elle avait repris la route avec ses fidèls Mav et Batte de Bissballe !

Et voilà qu'il se met à pleuvoir.   Et en plus il pleut comme vache qui pisse.  Bah autant en profiter pour remplir sa gourde, l'eau de pluie reste généralement plus potable que l'eau de rivière.   Elle retira son chapeau et l'utilisa comme récipient pour recueillir l'eau avant de la reverser dans sa gourde.   Si l'hygiène de la méthode pouvait sembler douteuse, l'efficacité ne laissait plus place au doute. 

Elle entendit derrière elle un bruit, comme un cliquetis.  En se retournant elle ne vit rien.  Mais avec les gouttes d'eau qui tombaient, comment être certain de ce qu'elle entendait.  Et le bruit venait-il réellement de derrière ? ou de dessous ?

Pendant que Jaune était en train de prendre de l'eau, Marc dormait déjà. Dans son sac, il se retourna par réflexe à cause de la pluie.

Un peu plus tôt dans la journée, Jaune avait croisé un petit groupe de miliciens. Bon, bien sûr, ils étaient là pour assurer la sécurité de la région. Sans eux, entre les raiders, les esclavagistes et la faune locale, l'endroit aurait été carrément invivable. Bien sûr, ils ne se rendaient jamais coupable d'abus de pouvoir. Au moindre début de commencement de rumeur de soupçon, leur patron faisait son enquète et le contrevenant regrettait bien vite d'avoir vu le jour. Mais Jaune ne les aimait pas particulièrement. Leur présence donnait l'impression qu'elle n'était pas capable de s'en sortir toute seule. C'était peut être ça, le but, graver dans la tête des gros colons du coin l'idée qu'ils ne pouvaient pas se débrouiller sans un pouvoir centralisé. Et, vu lesdit colons, ce n'était pas forcément faux. Mais elle, scavenger aguerrie, n'avait pas besoin de baby-sitter.
Elle n'avait donc pas particulièrement été réjouie quand le petit groupe s'était dirigée droit sur elle. Elle connaissait vaguement leur officier, le Lieutenant Lavertue. Noémie, de son petit nom, qui se la ramenait beaucoup moins une dizaine d'années auparavant quand elle vivait, avec ses parents et ses nombreux frères et soeurs, de la production de charbon de bois, dans le coin d'Hemmingford. Et puis la Noémie, drapée dans sa légitimité et son armure de kevlar lui avait montré un bout de papier, un dessin. Elle connaissait le type qu'il représentait : Marc. Selon les miliciens, il fallait l'envoyer au Camp, si on le trouvait. Le patron avait à lui parler, ou quelque chose dans ce genre.

Jaune repensait à cette rencontre avec la Milice.  Mais qu'est-ce que Big Daddy pouvait bien lui vouloir à Marc ?

Évidemment un puisatier doublé d'un fermier, et de son calibre en plus c'était toujours bon a avoir dans un campement.  Mais si Marc tombait sous la coupe de Big Daddy, son entente avec lui,"la corde contre une gourde d'eau par semaine" tiendrait-elle ?   De toutes manières il valait mieux que ce soit elle qui trouve Marc avant la milice.  Ne serait-ce que pour le plaisir de clore le bec à ce petits prétentieux !

Elle sauta en bas du cailloux, faisant éclabousser l'eau et la boue.  Elle ne l'avait pas vu, mais ce faisant, le dormeur qui se trouvait dessous en fut tout éclaboussé.

-sNIFFF!

Oh shit!

Marc fit une roulate maladroite pour sortir de son sleeping. Il pensait que monstre quelconque lui bavait dessus.
En essayant de sortir son couteau, il se mit à regarder dans tous les sens avant de voir Jaune.

-Fiou! c'est toi!

La scav Sursauta en entendant le bruit et se retourna d,un bloc.

  -Fiou! C'est toi!


Reconnaissant Marc elle éclata de rire !
  - Ho ben coudonc !  J'me suis trouvé un puisatier !  C'est que tu est populaire dernièrement toi ! 

Elle pencha la tête de côté, risquant dangereusement de faire tomber son ridicule chapeau, tout aussi ridiculement trop petit.  Elle regarda le fermier/puisatier plus attentivement.  Oui, Big Daddy avait de bonne raison de le vouloir dans sa communauté. 

Pendant une seconde elle joua avec l'idée de faire monter les enchères en le ramenant aux Dumarchand.  Mais cette seconde fut vite passé, car elle se trouvait sur le territoire de Big Daddy.   "À Rome on fait comme les romain pis on rend à César ce qui est à César..."  ou un truc du genre. 

  - Bon, la nuit est tombée solide pis y mouille.  T'as une relativement bonne planque, Pousse toi un peu, J'ai un ti-brûleur, on va se faire chauffer de l'eau, j'ai ramassé un vieux sac de soupe li ton.   

Elle jeta un oeil d'envie sur le sac de couchage.  

  - Mon manteau est imperméable, si on se met à deux dans le sac avec mon manteau par dessus, on serait bien au chaud.  La flamme du bruleur éloignera les bebs.  On pourrait s'offrir une bonne nuit avant de reprendre la route demain.  T'en pense quoi?

-Euh, de la soupe contre un sac de couchage, je veux bien.
On peut l'ouvrir et se coucher deux dessus, avec de quoi sur nous. 

Marc commence à sortir ses accessoires à manger, une cuillère, de l'eau peut-être.

As-tu entendu parler de l'explosion à l'usine de Mils?
C'à fait un bout de temps que je voyage un peu sans direction,... mais si tu dis que je suis populaire, c'est que tu dois avoir vu d'autres de notre coin?

    - As-tu entendu parler de l'explosion à l'usine de Mils?  

La scav fi la moue...
    -  Humph...  Mouais encore.   C'est d'la merde c'te coin là.  J'ai toujours pu m'accommoder des Dumarchand pis des Raiders... Mais là, je ne peux pas me permettre de fouiller des trucs dynamités.  La seule chose que je ne comprends pas c'est pourquoi ?  M'enfin qui a intérêt à déloger ou tuer le monde qui s'installait là !

Tout en remuant la soupe elle retira son manteau jaune afin de l'étaler de manière à ce que, tout en séchant, il bloque la lumière du feu, elle gardait son fusil sur ses cuisses 


    - C'à fait un bout de temps que je voyage un peu sans direction,... mais si tu dis que je suis populaire, c'est que tu dois avoir vu d'autres de notre coin?

Un grand sourire apparu sur la face de Jaune.  La situation l'amusait follement, pour une raison qu'elle seule semblait comprendre.   Et en plus elle allait pouvoir parler, entendre le son de sa propre voix était sa seconde chose préféré, la première étant, entendre le son de sa voix quand elle n'était pas seule à l'entendre !

    -  Ben oui, t'as des copains qu'on survécus !   L'autre puisatière, la ti-blonde pis ses toutous...  Ho et j'l'ai pas beaucoup vu lui, mais tsé la goule avec une tresse ? Sont tous rendus chez Big Daddy !

Marc fut très soulagé d'entendre que 6 ou sept de ses "amis" était encore vivants. Cela laissait un doute sur les receivers et Général, mais bon. Il se surpris aussi à sa propre réaction envers des gens qu'il connaissait à peine.
D'un autre côté, qui d'autre pourrait mériter son respect que ces gens?

- Bon, qui est ce Big Daddy?  Et les Dumarchands, ce sont qui? Est-ce que je les ai déjà vu, La famille?

* La suite a eu lieu durant la game je verrouille le sujet  *