Un soir sur le Canal 15

J'sais bin que c't'une question. J'pensais que t'en avais vu pour m'en parler d'même.
Pis ... Il fit un signe négatif de la tête quand elle lui reparla du papier ...

Nope. P't-être bin que mon père à de quoi là-d'ssus, mais pas moi.

-Hum, si c'est le cas, je suis toute ouie!

La peur passa sur son visage.

-Tu en a vus exploser alors, …ce… c'était pourquoi qu'ils on sauté?

Aurélien était venu se mettre à côté de sa vieille copine.

"Francisse, si tu lui casses une jambe, il va s'en aller moins vite... C'est pas logique, ton affaire!"

Il lui donna un coup d'épaule dans le haut du bras, une bourrade amicale, en souvenir du bon vieux temps et pour l'assurer que si tout semblait bouger à toute vitesse, si les enjeux et les visages autour d'eux se modifiaient, certaines choses, elles ne changeaient pas.

-Tu en a vus exploser alors, …ce… c'était pourquoi qu'ils on sauté?

Vu l'expression que Benoit prenait maintenant, il en avait foutrement aucune idée ...

-Bah heu ... un moment donné ça s'est mis à faire ''bip bip bip'' une couple de fois en accélérant, pis ça sauté.
J'sais pas pentoute c'est quoi qui aurait pu provoquer ça.

Mouais, Benoit aurait à parler à son monde. Question de savoir ce qui se trame autour des bracelets et toutes informations susceptibles de faire avancer les choses.
Il se préparait déjà un plan d'action pour en apprendre d'avantage. Peut-être même quelques trucs particuliers, que même son père serait en total désaccord ... vu les dangers que ça apporte.

Angie semblait prendre la nouvelle plutôt durement. Elle avait espéré que c'était des rumeurs, ses histoires d'explosions. Benoit n'avait pas de raisons de lui mentir.

Elle ne voulais pas mourir.

Un bon coup d'hache dans l'avant bras, juste ou le bracelet s'arrête?

Le doc pouvais bien lui repatcher ce qui allait rester de son bras.

-Well, j'tes pas fait venir pour t'interroger, en fait, pour la CDC, oui, pi te montré le papier que j'avais… 

Elle se releva en sortant son bras de l'eau et mit son gilet sur son épaule.

-J'voulais t'dire ce que je pensait du kidnapping de ta soeur. …Que tu sache que c'est louche et qu'si on fait pas kek chose pour raccorder ses deux la, je m'attend à ce que sa soit bien pire que juste un enlèvement. Pi rendu la, aucune médiation pourra calmé l'affaire.

Elle renversa le seau par terre et fit mine qu'elle retournait à l'intérieur, trouver Tiger.

-Je t'embête pas plus longtemps, Ben.

Elle marcha jusqu'à loré du champ de maïs avec lui, là, il y avait tiger et Marc, elle continua vers l'intérieur.

-Toutes tes consommations sont sur mon dos.

Elle leva son bras en guise de salut, sans tourné le dos, passant à coter des deux autres. Pour Angi, la pute et l'agriculteur était devenu des membres de sa famille, c'est à dire que comme une famille qui vit tout les jours sous le même toit, elle les croisait plus d'une dizaines de fois par jours sans les saluer à chaque fois.

-Ha Tiger, justement, j'allais te chercher! 

Bon, ok, mais ou est Big D? 

Elle entra dans l'infirmerie, traversa dans la grande salle en marchand rapidement. Des que son regard croisa celui de Francisse, elle tourna la tête comme si elle allait réprimander son chien chien.

-C'est toi qui m'envois la cavalerie, preux chevalier? 

Elle eut autant de facilité à réprimer son sourire qu'un caribou à entrer dans un pot maçon et refermé le couvercle derrière lui.

Ho, justement, Aurelien était là, juste à coté.

Pourquoi il fait tant confiance a Benoit?! Il lui semblait que Daddy avait une meilleur jugotte pour s'entourer mais la. Elle fouetta l'air au-dessus de sa tête avec sa main libre. Il ne savait pas dans quoi il se lansait elle ne pouvait non plus laisser son ami tomber dans un coup fourer comme celui dont elle avait été victime. 

- Écoute Aurélien, Benoit est pas digne de confiance, serieux! Quand des ''alliés'' se trouvent dans...


-C'est toi qui m'envois la cavalerie, preux chevalier? 



La mercenaire stopa net de parler et fixa Blondi dans l'embrasure de la porte avec un air mauvais. Rien de se qui se passait en se moment l'amusait. C'était comme tomber dans un trou, s'y casser les deux jambes et plutôt que te tendre une corde ya un '' allié '' qui creuse d'avantage le trou pendant qu'un autre agite la corde pour te sortir a quelque centimètre des doigts. Elle enrageait de l'intérieur elle sentait la pression monter tel une bouilloire sur un feu trop fort. Si blondi était la ou se trouvait Benoit a cet instant même? 

- Il a voulut me suprimer de la carte, dit-elle a l'intention de Daddy.

Elle le regarda du coin de l'oeil brièvement avant de reposer un regard perçant sur Angela. 

- Pas a toi entouka. 

Elle sortit une cigarette qu'elle alluma en pompa les premieres bouffé a plein poumon, questions de se ressaisir un peut.

- Qu'est-ce-que ton ti-cul fait tout seul la.... yé ou l'Dumarchands.

Tiger était toujours accrochée au bras de Marc, mais cela ne semblait nullement la gêner.   Elle répondit au sourire du militaire par un sourire carnassier. 

- Rhooo   Tu viens ici, tout seul, sans ta famille et c'est même pas pour me voir !   Une fille pourrait être jalouse tu sais...

Non loin de là elle entendait Franciss râler, mais comme elle lui en voulait encore d'avoir mis en jeu l'autorité de Big Daddy elle garda silence sur le sujet.

- Marc, tu connais déjà Benoît ?  Il est de la famille Dumarchand mais c'est, je crois, le seul avec un peu de bon sens.   

Elle serra un peu le bras de Marc.


- Benoît tu ne pars pas déjà ?  Angela nous paie tous un verre !  Et puis, minauda-t-elle, le soir tombe, il fait sombre...  Reste pour la nuit...

Ah, la joie de se retrouver entre le marteau et l'enclume. Encore... D'abord, Francisse, à tout seigneur tout honneur et il avait appris à gérer en priorité le caractère explosif de la mercenaire.

"Il doit être avec Tiger, le Benoit, si tu veux mon avis... Tu peux toujours aller leur casser les pieds, faute de lui casser réellement une jambe. Et il va falloir que tu me racontes cette histoire, ça a l'air intéressant."

Il fouilla ses poches, et sortit une cigarette de son vieil étui déglingué.

"T'as du feu, Francisse?" puis il ajouta, en adressant un petit signe de tête à Angela, "Je peux faire quelque chose pour toi?"

- Te conter sa un jour? Ben si tu veux pas qu'il fasse de ton '' secteur'' un gigantesque guet-apens élimine le.

Elle tendit un restant de paquet d'allumette a Daddy.

- Écoute Big j'en ai marre de parler la... en plus ton précieux aimant a merdier par excellence vient d'arriver. Si sa s'rait pas d'elle , Frank pointe Blondie, y'en aurait pas d'Dumarchands dans l'coin. 

Elle soupire.

- Tu veux pas que j'fasse mal a Benoit chez vous... Fine! Mais j'te promet rien a l'extérieur. C'est bon sa?

Benoit souria franchement à Tiger à son annonce. Ça lui ferait tellement plaisir de rester cette nuit-là.

-T'as toujours le mot pour convaincre toué. Bin sur que ma rester. Mais j'bois pas.
J'aime pas la tention qu'y'à dans l'air ... ça l'air de parler pas mal dur en d'dans.

Marc fit un signe de tête à Angie quand elle passa devant lui.
Pourtant il regardait toujours un peu partout, pas vraiment pour Benoît.
Lorsque celui-ci arriva et que tiger lui fit des avances, il savait bien comment s'en tirer.

- Eh bien, je crois bien que vous passerez un bon moment ensemble!, dit-il en tendant doucement la main de tiger vers celle de Benoît et en lui mettant la sienne sur l'épaule.

-Je crois bien qu'il n'y aura pas de problème ce soir. Bonne nuit, fit-il à Tiger, et merci.

- Pas a toi entouka. Qu'est-ce-que ton ti-cul fait tout seul la.... yé ou l'Dumarchands.

Angi tira les lèvres en O en aspirant, sourcils bien lever. Ouff, elle n'était pas de bonne humeur la 'guarde'.

"Il doit être avec Tiger, le Benoit, si tu veux mon avis... Tu peux toujours aller leur casser les pieds, faute de lui casser réellement une jambe. Et il va falloir que tu me racontes cette histoire, ça a l'air intéressant."

Dieux merci, il restait encore une personne doté d'un sens de la répartie, qui savait ajouter juste le bon soupçon de tacte pour bien faire avalé la soupe.

"Je peux faire quelque chose pour toi?"

Son allégresse était fendu jusqu'aux oreilles. Pour la première fois elle n'affichait pas son sourire pincé par défaut, mis calculateur mis-sur ses gardes, il n'y avait aucun malaise. Elle décidait qu'Aurélien était agréable à regarder, surtout lorsqu'il s'exprimait comme ça.

-Oui! 

Puis elle proposa, en même temps que Francisse, sur un ton déjà faible, qui fini inaudible:  

-…Si ta deux minutes bie-

- Écoute Big j'en ai marre de parler la... en plus ton précieux aimant a merdier par excellence vient d'arriver. Si sa s'rait pas d'elle , Frank pointe Blondie, y'en aurait pas d'Dumarchands dans l'coin.

Ha tiens, cette aire pincé venait de rescotcher le bas du visage d'Angela. Quel beau plancher, quel magnifique tuyaux recouvert de rouille véritable, mais avez vous vus ses rideaux, touchez! Mais touchez! N'avez vous jamais vus des rideaux de plastique aussi BEAU?

- Tu veux pas que j'fasse mal a Benoit chez vous... Fine! Mais j'te promet rien a l'extérieur. C'est bon sa?

Bah bien, je vais attendre mon tour, hein.

Wow, le joli béton gris.

"A l'extérieur, Francisse, tu fais bien ce que tu veux mais dans le Camp et ce qui en dépend, ça comprend TOUT le territoire, et tu es bien placée pour savoir que ça fait un bon périmètre, tu respectes les règles, comme tout le monde. Si je commence à faire des exceptions, on ne va jamais s'en sortir, tu le sais, pourtant..."

Combien de fois encore auraient-ils cette conversation? Bah, ça devenait un peu du folklore, comme une espèce de chanson à répondre, ça avait son charme, au fond...
Il jeta un coup d'oeil à Angela qui semblait vouloir faire un trou dans le plancher de béton par la force de son regard. Si ils voulaient parler, c'était maintenant, avant qu'elle ne parte encore au diable. Ou qu'on vienne lui demander de jouer les Roi Salomon pour une quelconque histoire d'oreiller volé.

"Ok, Angela, tu disais?"

-Je crois bien qu'il n'y aura pas de problème ce soir. Bonne nuit, fit Marc à Tiger, et merci.

Elle prit la main de Benoît mais fit tout de même la moue, taquine.



- C'est que... Je vous aurais volontiers pris tout les deux moi !  Dormir, épuisée, comblée, entre deux hommes.  Hummmm



Elle posa tout de même un baiser qui n'avait rien de chaste sur les lèvres de Benoît avant d'enchaîner, tout en entrainant les deux hommes vers les autres qui discutaient.


- Mais tu as tord mon beau fermier...  Les problèmes ne sont pas tous éloignés.  Il y a encore de la tension dans l'air.


Comme pour donner raison à la pute et au soldat On pu entendre clairement Franciss dire :
 
- Tu veux pas que j'fasse mal a Benoit chez vous... Fine! Mais j'te promet rien a l'extérieur. C'est bon sa?


Tiger ferma les yeux et poussa un profond soupir.  Un jour, un jour certain Franciss allait se planter.  Un jour sa façon de vivre comme, s'il n'y avait aucune conséquence à ses actes, allait lui éclater au visage.  Et ce jour serait certainement des plus divertissants...  Elle voulait garder la mercenaire dans ses "amis" juste pour être certaine de ne pas manquer ça !  Aussi aprèes que Dad ai mis sa "copine" en garde sur les règles à suivre dans le campement, elle ne laissa pas le temps à Angela de répondre et ajouta :


-  Rhoooo  Franciss, voyeuse !  Tu veux dire que tu va nous surveiller jusqu'à son départ ? Je charge pour bien moi que ça tu sais !

Elle inspira une autre grande bouffé de fumer, cela semblait la calmer d'avantage que les paroles d'aurélien. Elle tourna la tête vers Angela pour écouter ce qu'elle avait a dire. Quel bordel elle voulait encore mettre partout celle-la. Serieux... apres les Dumarchands elle pourrait bien attirer le CDC.... ah tout compte fait sa aussi c'était deja fait. Elle pourrait s'inventer ne autre mission suicide pour partir seule... mais cette fois hors de question de la suivre... elle est totalement barge et ne semble pas comprendre les risque d'une tel '' aventure''. Deja tout le merdier qu'elle avait fait la dernière fois.  Juste y repenser sa pression battait son plein sous l'effet de l'émotion. 

Ok ok on se calme fait comme Dad ta appris... inspire profondément par le nez et expire longuement. Elle toisa Blondie de la tête au pied et cette fois pas question de se faire chasser elle avait la ferme intention d'enttendre qu'elle genre de folie Princesse allait leur exposer.

-  Rhoooo  Franciss, voyeuse !  Tu veux dire que tu va nous surveiller jusqu'à son départ ? Je charge pour bien moi que ça tu sais !


Francisse décocha un regard noir a Tiger, le genre qui clourait n'importe qui au mur.

- Ta gueule putain!

Étrange normalement Francisse portait toujours a l'humour mais la présence de Benoit semblait vraiment la mettre dans tout ses états. Elle tira une longue poffe de sa cigarette. Son arme toujours en main elle regardait Benoit de haut attendait la moindre betise de sa part. Le moindre prétexte et elle le tirait en pleine tronche. Elle serrait son arme si fermement que ses jointure en blanchire et ses dents si fort qu'elles en grinçait.

Elle était crisper un maximum mais étrangement elle se contenait bien, Elle ne rajouta rien et ne fit aucun geste de provocation. Elle faisait que regarder la scène tel un prédateur qui atant le moment propice a l'attaque.

Angela avait une toute autre façon de voir les choses.

Si le père des Dumarchand s'étoufe dans sa propre salive, techniquement, c'est Ben qui prend le relais, non?

Elle rêvait d'étrangler ce dindon depuis qu'il avait menacer de mitrailler tout les habitants sur un kilomètre parce qu'il était trop con pour croire ce que les caméra lui disait. Avait-il au moins pris la peine de regarder sa fille foutre le camp elle même sur les caméras?

Benoît ferait un bien meilleur chef. Et par meilleur, elle ne pensait pas à ''meilleur''. Il ne serait n'y plus bon et surtout pas plus intelligent, il serait simplement doté d'un plus grand sens de la médiation, grand merci au vagin de Tiger.

"Ok, Angela, tu disais?"

Du tac au tac elle s'approcha d'Aurélien et le conduit plus loin. Aucune raison pour elle de rester près de Francisse, surtout avec le regard qu'elle avait. Elle lui répondit juste assez haut pour un petit très petit auditoire:

-He...-

[Le reste ne c'est jamais passer]
[Voila ce qui se passe]

Ha tiens, Franky les suivait. 

Mais qu'est-ce que Benoît lui avait fait pour qu'elle soit dans un état pareil?

Bras dessus dessous avec Aurélien elle continua de marcher. Bon, qu'est-ce quelle n'allait pas sortir pour comblé la conversation?

-Donc... selon toi, D, Emmener Ben ici est-une bonne idée, ou pas?

* je veux laisser les autres poster mais c'est juste pour souligner que Franky suit Daddy *

[Oh, laisse moi éditer mon post alors. ; ) ]

Bien évidemment, Benoit ne se fit pas prier pour avoir la douce main de Tiger dans la sienne.
Il ne répondit à Marc que ceci;
-C'pas moi qui va provoquer de quoi icitte en touka.

- C'est que... Je vous aurais volontiers pris tout les deux moi !  Dormir, épuisée, comblée, entre deux hommes.  Hummmm

Le soldat laissa aller un petit souffle de rire, mais ne pu ajouter quoi que ce soit ...

- Mais tu as tord mon beau fermier...  Les problèmes ne sont pas tous éloignés.  Il y a encore de la tension dans l'air.

Et ainsi de suite jusqu'à ce que Francisse en rajoute une pelleté. Benoit ne comprenait pas pourquoi elle lui en voulait à ce point.
En dehors de sa fabulation vis-à-vis l'événement particulier de l'autre jour ... voyons dont, on pouvait pas resté insensée comme ça si longtemps.

Au passage, il déposa son verre sur une table et poursuivi avec Tiger.

-  Rhoooo  Franciss, voyeuse !  Tu veux dire que tu va nous surveiller jusqu'à son départ ? Je charge pour bien moi que ça tu sais !

...et de Benoit de dire à voix basse pour Tiger;
-Bah laisse la, elle fait bin c'qu'à veut anyway non? J'sais bin pas c'qu'à l'a ... au pire ça va passer.

Marc referma la porte derrière lui en regardant une dernière fois dehors.
Il regarda si Smith était toujours à la table de pool pour terminer leur partie.

- Bon, bien moi je vais continuer mon billard. Bonne nuit, les tourtereaux, ajouta t-il tout bas.

Bon, d'accord, l'ambiance, déjà passablement étrange, devenait carrément bizarre. Aurélien ne pouvant pas être partout à la fois, il décida de s'en tenir à la conversation présente, même s'il pressentait que là n'en était pas le réel sujet.

"Bof, tu sais, Benoit, ça fait des années qu'il se ramène ici de temps en temps. Jusqu'ici, personne n'avait fait d'histoires... Je sais pas, c'est la pleine lune, ce soir?"

Et là, sa bonne vieille vision périphérique l'avertit de la présence de Francisse, juste derrière, telle... Un chien fidèle? Un pot de glue?

"Non mais qu'est-ce qu'il faut faire ici pour parler tranquillement, deux minutes?", maugréa-t'il.

Voila que '' le pot de glue '' leva les bras au ciel. Avait-elle récemment découvert sa fois en la lune et pratiquait le rite du dieu du ciel nocturne? Elle avait mit dans d'hargne et d'émotion dans ce simple geste de quelque seconde qu'on put y croire en si court lapse de temps.  Elle leva les yeux au ciel et était visiblement exaspéré par tout cela. 

Elle partit direction du bar en prenant bien soin de passer par une autre porte que celle que squattait Tiger en ce moment. Francisse jurait sur tout les temps a voix basse.

- J'vais les buter ses deux la un jours, des paquets d'ennuis, j'en ai ma claque, dad serieux tu fais chier avec ces deux la, voulais un lieu tranquille qui disait et voila squi nous ramenne...je...raa..... 



Une fois a l'intérieur apres avoir fait le grand tour on put entendre sa douce et délicate vois s'élever puissamment dans l'air. 

- FOX A BOIRE! 

En fait c'est toujours ce que l'on pouvait entendre quand Fox quittait son post.

Bizarrement, le taux de stress chez Aurélien semblait avoisiner le zéro absolu. Le ton de sa voix trahissait même une certaine ironie, un certain amusement.

"Le père aussi avait des doutes. Je l'ai plus ou moins enfumé sur ce coup là, mais je ne pense pas l'avoir vraiment convaincu. Quoi qu'il en soit, Dart-Chose-Machin n'est pas un de mes hommes, quoi qu'il raconte. Il passe du temps ici, soit, mais je ne le rétribue en aucune façon, il ne me paie pas de loyer. Il ne m'est rien. Des tas de gens passent par ici et je n'ai pas à répondre d'eux. Tiens, Jaune, par exemple. Si il lui prenait l'idée idiote de chercher à entuber les Dumarchand sur leur part de son scavenging sur leur territoire, est-ce qu'ils viendraient me demander des comptes? Ce serait stupide, même de leur part... Tu vois ce que je veux dire?"

Un peu plus loin, on pouvait entendre Francisse réclamer à boire sur un ton à déclencher des catastrophes naturelles.

"La seule exception, c'est Francisse. Elle ne travaille pas pour moi, elle ne me paie pas de loyer, mais, bon, c'est une copine, c'est différent. Sur le territoire, je ne suis responsable des actions que de ceux qui vivent au Camp. Ceux que j'emploie et mes locataires. Parce que je me porte directement garant de leur sécurité. Quand les locataires partent vivre leur petite vie dans les colonies, c'est la milice qui les protège et qui fait respecter l'ordre. La loi, ici, c'est ça. Jusqu'ici, ça a fait ses preuves. Tu sais, je l'aime bien, le journaliste, je le trouve sympathique, c'est pour ça que je le laisse traîner dans le coin. Mais si il passe ses nuits à faire des conneries, je ne vais risquer la peau de personne pour lui. Je ne lui dois rien. Il ne m'est rien."