Matin du 2 septembre, 21??

Ce matin la, une odeur de saucisses emplissait lentement la cuisine. Au travers les maigres mais pas ragoutant rideaux des chambres des locataires on pouvait entendre le bruit d'une cuillère de bois, battre le fond d'un bol à répétition et le pétillement du gras des saucisses qui venait d'être jeter dans la poile.

Personne n'était la pour écouter la symphonie du déjeuné, la plupart avaient l'habitude d'être déjà lever. Ce n'était pas l'ouvrage qui manquait. Les gens vaquait à leur occupations. 

Angela c'était promis de ne plus toucher à la cuisine pour faire à manger à sa troupe. Ils étaient habituer à la vie grasse, la ou ils avaient vécue la plupart de leur vie, on fournissait absolument tout à une troupe de cuisto et c'était eux qui s'occupaient de nourrir le village tout entier. Ils passaient la journée dans les cuisines. Pour sa part, la petite et active cuisinière, trouvais les hommes de son groupes irresponsable de manger et de s'hydrater seulement qu'une fois par jour, lorsque la tête leur tournais. Elle ce disait qu'avec le temps, si elle les laissait se débrouiller tout seul, ils finiraient par apprendre. Mais que fessai-t-elle encore aux chaudrons?

Elle se disait que de gaspiller le propane pour elle, ensuie pour un, ensuite pour l'autre, quand il était plus économique de faire cuire tout en même temps était stupide. Puisqu'elle était la première à se lever pour faire de la nourriture, parce qu'elle avait faim -la paresse finirait par lui faire perdre ses compagnons- c'était elle qui se fessait avoir au jeux de ''qui attend le plus longtemps que quelqu'un d'autre se lève pour le faire''

Angela était une bonne pomme, elle était toujours la première à se désigné pour une tache. Même si, au fond d'elle, rien ne l'emmerdait plus que faire la cuisine. Elle aurait préféré que se soit quelqu'un d'autre qui le fasse, elle aurait préféré avoir à faire seulement ses travaux d'antan; passer sa vie à roder dans les bois pour traper du lapin, tiré du chevreuil et de la perdrix, retourné au village, prendre soins des vaches, des chevaux, des moutons, des porcs, des canards, des dindes, de chats et des poules, abattre ce qu'elle pouvait et le refourger sans même qu'il soit vidé aux préposé des cuisines. 

Eux savaient comment faire cuire, eux savaient comment âpreté, eux savait quoi faire avec les abats.

Ici ce n'était pas pareil. Ici ce n'était pas comme avant. 

Lorsque quelques effluves s'émanait de la cuisine depuis plus de quelques minutes, la seulement, les habitants de la pension décidait de prendre une pause et de venir flâner dans les environs, donnant de l'oeil à ce qui se trouvait dans la poile. 

Bien que la petite voulu donner à tout le monde, elle se trouvais dans une fâcheuse impasse lorsqu'un locataires extérieur au membres de son ancien village lui tendait une assiette et qu'on lui demandait à mangé, alors qu'il n'y avait que deux maigre portions de nourriture destiner à nourrir quartes membres de son groupe.

Elle n'était pas encore au point avec le système de nourriture ici. Payer quelques caps, user la cuisine. Faire la cuisine ou faire la vaisselle, être payer quelques caps. Pourquoi il n'y avait pas un cuissot désigné?

Elle n'avait pas cracher sur les quelques caps qu'on lui avait donné, lorsqu'on lui avait tendu une assiette et qu'elle eut assez de nourriture pour nourrir autre que son groupe …Ses caps, elle les utilisait pour racheter des cannes aux passants, faire de la nourriture et voila, en moins de deux étape, elle finissait encore comme étant préposé aux cuisines.

Préposé aux cuisine. 

Préposé à donner tout ses caps et courir comme une dinde sans tête pour que les adultes paresseux de groupe se nourrissent convenablement. Un dinde qui n'aurait bientôt plus rien du trésor de sa grand-mère pour échanger contre les denrées des marchants ambulants. Qu'est-ce qu'ils ferait alors?

Malgré tout, elle était souriante la petite Angela. Elle tenait cela de sa grand-mère. Quoi qu'il arrive, ne pas flancher, ne pas montré à l'extérieur qu'à l'intérieur, tout n'allait pas forcément ''top''. C'était, se disait-t-elle, probablement son seul point en commun avec Aurélien. Elle affichait une façade heureuse et généralement évacuait entre terre et feuille, Big Daddy évacuait entre un gin et péripatéticienne.

Cela fessait presque qu'un mois qu'elle était arrivée et depuis quelques jours, elle avait une ritournelle bien simple, lorsqu'il restait de la nourriture et qu'elle n'avait pas vus à sa table trois visages particulier elle remplissait trois assiettes et allait systématiquement cogner à leur porte pour leur livrer. Aurélien, Gérard et Marie-T avait service aux chambres. 

Elle en profitait pour prendre des nouvelles, et une personne à tendance négative aurait pu croire qu'elle aimait fouiner son nez partout -C'était le cas-, mais elle avait de bonne intentions

Mahïté faisait son paquetage.   Elle emballait un max de bouteilles et de truc. 
Elle fit le saut en voyant la jeune blonde entrer.  Elle fut encore plus surprise de voir que celle-ci pourtait une assiette et la lui tendait.

- Hé Peau d'bébé !   T'aurais pas due !  J'ai pas besoin qu'on vienne me torcher.  Mais c'est gentil et je vais le manger dès que j'aurai fait mes paquets !

Maïté avait donc été expressément expédiée par son patron pour apporter la bonne parole de l'entreprenariat conquérant aux goules de Saint-Jean. Gérard, de son côté, était en déplacement. En général, lorsqu'elle frappait à la porte d'Aurélien, c'était l'une ou l'autre des filles qui ouvrait, remerciait et amenait l'assiette à l'intéressé.
Mais pas cette fois-ci. Le patron était levé, seul et assis sur le seuil de sa porte, à fumer une cigarette en scrutant l'horizon. Quand il vit arriver Angela, il écrasa son mégot.

"Salut! Ça se rafraîchit sérieusement, hein? Regarde moi cette brume sur le chemin. Je sens venir un autre automne dégueulasse. Va falloir se serrer les coudes si on veut le passer. Oh, des saucisses! Merci!"

- Hé Peau d'bébé !   T'aurais pas due !  J'ai pas besoin qu'on vienne me torcher.  Mais c'est gentil et je vais le manger dès que j'aurai fait mes paquets !

De bonne humeur, Angela lâcha un ''Pfffff'' entre un sourie repressé et donna de l'oeil sur ses paquets. 

-Je l'espère bien!

"Salut! Ça se rafraîchit sérieusement, hein? Regarde moi cette brume sur le chemin. Je sens venir un autre automne dégueulasse. Va falloir se serrer les coudes si on veut le passer. Oh, des saucisses! Merci!"

-De rien! Je ne sais pas comment vous êtes équipé pour l'hiver ici, mais nous, mis à part Pat qui tente de nous faire des vêtements convenable pour le froid avec ce que je lui ramène, on a rien. 

Elle haussa les épaules, mine de ne pas trop s'en faire, elle avait déjà en tête de retourné aux marché des goules ou elle était allez avec Francisse, il y aurait probablement deux ou trois articles intéressant.

L'idée de construire une serre ne lui avait pas encore passer par la tête. 

Elle ne savait pas si il y avait un entrepôt à nourriture ici. Elle ne savait pas si, malgré la neige, les marchands ambulant passerait aussi souvent. Elle ne savait pas si l'hivers elle serait capable de ramener quoi que se soit ici.

Elle savait par contre que si il n'y avait pas d'entrepôts, ny de marchand. Ils étaient foutu. 

Ne voulant pas s'incruster, elle se contenta de lancer un:

-Big Daddy… Comment sa se passe les hivers ici? Je veux dire, with that much of host… , dit elle, laissant finalement place à son inquiétude.

Aurélien posa l'assiette qu'il avait vidée, se leva et s'étira.

"L'hiver, ici, c'est comme partout, c'est la merde. Au moins, nous avons des bâtiments en dur, ça fait une grosse différence. Depuis un ou deux ans, il n'y avait plus beaucoup de locataires. Les anciens s'étaient engagés dans la milice, ou bien ils ont commencé à vouloir vivre une petite vie de famille. Ceux-là, je les ai encouragés à rejoindre les colonies. Et c'est là que vont la plupart des gens. Dans les colonies, ils possèdent leur maison, leur lopin de terre, ça les rassure, d'avoir quelque chose à eux. Ils trouvent que ça leur donne de l'importance. Tant mieux pour eux. Le bon côté, vois-tu, c'est que ça fait de la main d'oeuvre qui a tout intérêt à ce que les routes soient dégagées. Le Camp, c'est la plate-forme du commerce local. C'est pour ça que j'aimerai bien avoir des bons ouvriers, des bons artisans, pour faire des échanges plus intelligents qu'avec des caps."

Il haussa les épaules avec un petit sourire.

"Pour la bouffe, nous dépendons des colonies. Il n'y a pas à sortir de là, pour l'instant. Maintenant, on a un agriculteur, peut-être bientôt deux si on met la main sur ton copain. J'ai du matériel à n'en plus finir. Nous avons, potentiellement, tout ce qu'il nous faut. Ce qui manque, c'est la main d'oeuvre, les qualifications, la connaissance. C'est pour ça que j'étais bien content quand vous avez pointé le bout de votre nez. Et, non, ce n'est pas moi qui aie fichu le feu à votre usine pour vous faire venir ici! Je suis un pimp, je suis un méchant, mais si j'étais aussi machiavélique que ça, je vivrai aussi bien que ces connards de Dumarchand, au lieu de me casser le cul ici!"

Tout ceci de rassura pas Angela. Elle n'avait aucune connaissance en …engraissement de légumes? Elle savait oui, planter une graine dans la terre, mais c'était plus compliqué que ça. Surtout l'hiver. Qu'est-ce qu'elle aurait donné pour avoir Marc avec elle en se moment.

Quel imbécile elle avait été de donner absolument tout ce qu'il y avait dans son sac à Marc. Le pauvre ne l'avais même pas remercier. Pire, il n'avais pas usé du fertilisant, et des multiples graines qu'elle avait trouvé dans des sachets lorsqu'il avait décidé de faire son jardin, un mois plus tôt. 

Elle soupira et tapa des doits sur le cadre de porte mine de dire, bon bien il faut que j'y retourne!

-Espérons qu'ils ne se présente pas ici …et qu'eux, ils aient trouvé Sophie...

Il voyait bien qu'elle se préparait à partir, à aller faire... Quoi que ce soit que cette fille faisait... Chasser, mettre ses petits camarades au pas, chercher le bébé Lindbergh... Mais rien n'aide davantage à structurer sa pensée que d'avoir un interlocuteur dont le quotient intellectuel dépasse sa température rectale. Ce qui avait été rarement le cas pour Aurélien cette dernière année.

"Ces mecs peuvent faire venir du jet de l'autre bout du continent, ne me dis pas qu'ils ne peuvent pas retrouver la fille de leur patron. Elle est aussi discrète qu'un troupeau de bahmines avec des clochettes aux quatre cornes."

Il fit quelques pas vers le rond de feu et s'alluma une nouvelle cigarette et entrepris de ranimer les braises. Donner une illusion de mouvement donnerait peut-être moins à Angela l'impression qu'elle perdait son temps.

"Pour en revenir à notre cas, nous devrions nous en sortir si nous nous organisons correctement. Comme tu le sais probablement, j'ai envoyé Maïté se faire voir chez les goules. C'était vraiment trop le bordel, avec elle. Elle a une grande gueule, mais elle pisse pas loin. Ce qu'il nous faut, c'est des gens qualifiés, des gens pour la maintenance, un vrai cook, des tâches définies, quoi. Là, chacun fait plus ou moins ses affaires dans son coin sans s'occuper des questions globales. Je n'ai rien contre la liberté individuelle, mais là, on va avoir un hiver à passer..."

Angela, comme elle le fessait souvent, releva sa manche et glissa à peine quelques millimètres ses doit sous le métal de son bracelet pour se gratter la peau.

-Qui va s'occuper d'la cuisine alors?

Elle payait Maïté pour l'utilisation de la cuisine. Elle n'avait pas le droit de toucher autre chose que le poile et tout ce qu'elle touchait devais être remis a sa place plus propre qu'avant. La petite s'approcha.

-J'veux dire, c'est elle que j'paye pour pouvoir l'utiliser, elle s'en va?

Elle n'était pas très d'accord avec Aurélien sur le fait que les gens ne s'entraidait pas. Du moins, mis à part les deux goules du cabanon et l'autre qui volais sans cesse, elle trouvais que Kara et les autres donnaient du sien sans demander leur change, sachant pertinemment qu'une équipe bien soudé valait mieux que 5 étrangers en hivers.

Si Marc, la goule caporal et les recevais se joignait a eux, là, par contre, elle ne donnais pas chère de leur peaux. Ils étaient plus avare qu'une taupe.

"Ouais, elle s'en va. Tu veux sa job? Tu connais quelqu'un qui la voudrait? Ou alors, on pourait faire un roulement en attendant de la remplacer..."

La brève expression de désaccord qui était passée dans le regard d'Angela ne lui avait pas échappée. Il feignit se s'intéresser au tri des morceaux de bois, mettant ceux qui étaient humides sur le bord du feu. Il voulait lui donner une chance de formuler une objection, mais Angela se contentait de regarder les flammes en se triturant le poignet.

"Tu sais, si tu n'es pas d'accord avec moi, tu peux le dire. Je ne vais pas te bouffer. Tu es bien trop vieille. Tu te souviens? Je bouffe que des bébés. Si j'avais voulu qu'on ne me contredise jamais, je vivrai dans une cave entouré de Mr Handies comme un vieux con de ma connaissance..."

"Ouais, elle s'en va. Tu veux sa job? Tu connais quelqu'un qui la voudrait? Ou alors, on pourait faire un roulement en attendant de la remplacer..."

Angela fit un sourire. La pilule du ''Toi, tu fait cette tache'' était beaucoup plus facile à avaler lorsqu'on lui proposait de le faire, plutôt que l'obliger indirectement, pour cacher sa paresse.

-Hum… Ok. Ou peut-être mieux qu'ça. J'pourrais mettre en place un système qui permet de faire rouler la cuisine de façon à ce que tous la subventionne sans vraiment le faire…hum… 

Elle pinça les lèvres. Elle réfléchissait déjà aux détails.

-T'a un coffre ou quelque chose qui serait ouvrable avec une clef? Si j'achète de la nourriture, je ne la laisserait pas toute sur le comptoir… Il y a trop souvent des vols et malgré les caméras, n'importe qui peu entré tout prendre et repartir… 

Elle sous entendait une personne en particulier, mais en y repensant bien, il était probable que tous se servent sans donner leur part, ce qui ferait qu'en quelques repas, il ne lui aurait plus été possible d'acheter de la nourriture.

"Tu sais, si tu n'es pas d'accord avec moi, tu peux le dire. Je ne vais pas te bouffer. Tu es bien trop vieille. Tu te souviens? Je bouffe que des bébés. Si j'avais voulu qu'on ne me contredise jamais, je vivrai dans une cave entouré de Mr Handies comme un vieux con de ma connaissance..."

-Ho, non non non! En fait je suis d'accord que si tout le monde ne met pas un peu du siens dans la collectivité, tout part en couilles, avoua-t-elle avant de poursuivre, Kara a mit la main à la tache pour Sophie, elle cherche un remède pour tes filles qui se font injecter un bizarre de maladie qui les rend hystérique … Et elle n'a rien demander en échange.

Elle ne désespérait pas que les gens finissent par travailler ensemble. Elle ne parla pas des gens de son groupe. Ils étaient de nature généreux, donnant tout ce qu'ils avaient pour la communauté, mais ses temps si, elle ne les reconnaissaient plus. Le vieux, lui, l'inquiétait un peu.

-Je songeait aux réserves que nous avions pour cet hiver, avons-nous quoi que se soit de... mis de coter?

Même si il gardait son air sérieux de monstrueux pimp mangeur de petits enfants, Aurélien souriait intérieurement. Voilà qui allait tout à fait dans le sens de ce qu'il souhaitait.

"Des réserves... Oui, nous en avons... Plus ou moins. Disons que je sais où trouver du stock, en cas d'urgence. Mais j'aimerai autant ne pas trop puiser dedans. Bon, tu viens de te porter volontaire pour le chouette boulot de gérante de la cuisine, en attendant qu'on trouve un spécialiste. Je peux garder de la bouffe sous clef, ce n'est pas un problème. En ce qui concerne Kara et ses expériences, je mets du matériel à sa disposition, j'ai fait passer le mot à mes miliciens pour qu'ils lui en trouvent davantage. C'est bien, ce qu'elle fait. Mais ce n'est pas comme si ces histoires avec le CDC ne vous concernaient pas, n'est-ce pas? Nous sommes tous dans le même bateau..."

Il savait que ce à quoi il venait de faire allusion n'était pas la chose la plus diplomatique à dire. Mais le temps des faux-fuyants était peut-être révolue. Il fallait mettre un peu cartes sur tables...

-Que Tu garde la bouffe sous clef? Je vais quand même pas venir te casser les pieds des que j'ai besoin d'allez chercher un choux, dit-elle en riant. Trois fois par jour, tu va rapidement en avoir pleins le cul Big D.

Elle ne s'attendait pas à ce qu'il parle du CDC.

-...Qu'est-ce que le CDC à a avoir la dedans? 

La petite ne semblais pas mal à l'aise d'en parler, elle n'était pas comme Kara qui cachait son bracelet. Ici, tout le monde l'avais vus, elle ne comprenais simplement pas ou Big Daddy voulais en venir.

Le pimp passa la main dans ses cheveux gominés.

"Ce que le CDC a à voir là dedans? Tu veux rire? C'est ces connards qui ont injecté leurs saloperies aux filles. C'est eux qui t'ont mis ça au poignet. Je ne sais pas ce qu'ils veulent. Surveiller le monde, créer des zombies esclaves sexuels, façon Dahmer, du bétail humain, des super-soldats ou des danseurs de claquettes. J'imagine que c'est une de ces espèces de sectes tarées comme on en a vu pas mal se former. Mais ils ont des moyens, ces salauds. Ils ont des tas de saloperies d'avant-guerre. Et si j'en chope un, crois-moi, je vais lui faire cracher le morceau avant de le réduire en bouillie."

Avec une expression de pure rage froide, il joignit le geste à la parole en brisant une branche avant de la jeter dans le feu.

"Mais pour le moment, nous n'avons aucune piste, alors nous allons au moins survivre. Quand je te disais que j'allais garder la bouffe sous clef, c'était de la déformation professionelle. Je suis habitué à devoir tout faire moi-même, ici. Tu veux une réserve secrète, tu l'auras. Avec les responsabilités qui vont avec. M'est avis que toi, ça ne devrait pas trop te faire chier..."

-Hehe, non non, si j'ai quoi que se soit pour garder la nourriture hors de porté des voleurs, je vais me débrouiller.

Bien évidement on bute le CDC, mais quel rapport avec la cuisine?

-Hem, en fait, si. J'ai un bracelet qui n'a pas explosé, supposons que les explosif viennent du bracelet, d'un homme qui c'est enlever la vie il y a trois semaines. … Je, de l'usine d'ou on viens, un étranger avait parler d'être capable d'entré dans le bracelet avec un fil blanc et *lève son bras pour montré un des trous usb* il l'avais mis dans un des bracelets d'un recivers, un gars qui c'était fait baguer aussi.

Il était évidant que la petite ne connaissait rien a l'informatique, mais elle n'était pas loin du but. Elle sorti le bracelet de son sac pour le montré.

C'était clair comme du jus de pruneau... Entre le suicidé inconnu et le "Receiver", une vraie légende locale, ceux-là, Aurélien ne voyait pas du tout où elle voulait en venir. Ce qu'il voyait, par contre, c'était deux petits trous rectangulaires qui avaient assez peu de mystère pour lui.

"Oui, on peut brancher un cable et essayer d'entrer dans le programme, si il y en a un d'installé sur le bracelet. Ou bien c'est juste du stockage de données et on peut charger les données sur un ordinateur. Le truc, c'est qu'à mon avis, cette merde doit être protégée. Et il doit falloir un programme spécial pour lire ce qu'on aurait récupéré... Ce qui me gène un peu, c'est qu'ils sont fichus d'avois mis un système d'auto-destruction si on essaye de pirater le système. J'ai moyennement envie de partir en fumée avec un cable à la main, comme un con... Il nous faudrait plus d'infromations sur ces bracelets. Comment les données sonr encodées, si elles sont cryptées, ce genre de trucs..."

Elle le regardait comme si il s'était mis à lui raconter ses aventures sur la Lune avec son pote Rodrigo, l' orignal-tortue miniature.

"Comme dirait l'autre abruti, on peut tout faire, avec un ordinateur. Ouais. Tout! Y compris faire péter la moitié du camp..."

La petite ne comprenais pas grand chose aux charabia des ordinateurs. Entrer à l'intérieur du bracelet pour avoir -peut-etre- des données qui était codé. De plus, entrer dans le bracelet provoquait sa destruction.

-…Et j'imagine que ce ne sont pas tout les membres de la CDC qui savent ça… alors même si on en a un sous la main...

Elle n'était n'y capable de faire grossir des légumes pour l'hiver, n'y apte a piloter un ordinateur. Entre rien faire et rien faire, Angela se sentait bien inutile. Vraiment, cette journée ne commençait pas bien. Elle toisa son bracelet avec un regard qui ne lui appartenais pas.

-Oui, sa serait embarrassant que sa explose.

Effrayés, les gens font des conneries. Paniqués, ils se mettent en danger, eux et tous ceux qui les entourent. Ça, Aurélien le savait, il ne le savait que trop bien.

"Bah, si ça peut te rassurer, ça m'étonnerait qu'ils t'aient mis un joujou aussi technologiquement perfectionné au bras si c'est pour te bousiller... Si ça se trouve, ils étudient juste les grands mouvements migratoires... Ou l'influence du climat sur ton taux de cholestérol. Bref. On peut rien y faire. Ce qu'on peut faire, par contre, c'est essayer de pas crever de faim et de froid cet hiver. Stocker, s'équiper et voir si, avec le monde qu'on a, on ne pourrait pas trouver une façon de faire pousser de quoi nous nourrir. Le problème, c'est la neige. Il faut faire pousser à l'abri de la neige. Faudra se chauffer, aussi. J'ai bien un poële à bois dans ma piaule, mais il n'est pas assez puissant pour chauffer la grande bâtisse. Et je n'ai pas vraiment envie de voir tout le monde squatter chez moi au moindre coup de froid..."

They said peoples explodes anyway…

Les pensé sombres de la petite disparut avec la blague de Big Daddy.

Pour le chauffage, elle était probablement la pire personne à qui demander ça. I fallait du bois, et les alentours étaient parsemer de maïs à vache. Elle se doutait que construire un poile à bois près des ''chambre'' ne serait pas suffisant pour chauffer la salle au complet.

-Cet homme, le voleur là, pourquoi on ne lui fait pas construire quelque chose? Un poile ou juste renforcé les chambres avec plus que du tissus de plastique… Il n'aime pas les ordres et ne veux rien savoir de moi quand je lui demande quelque chose… 

Angela hésita avant d'ajouter:

-Parce que si il fait exploser un de tes hommes ou un des mien encore, j'te garantis pas que Brown va le remette sur pied. …Ou laissera quelqu'un le faire.

La question du scavenger kleptomane était l'une des préocupations majeures d'Aurélien, ces derniers temps. Il pensait avoir trouvé une solution, ce n'était pas le moment de voir une initiative extérieure compliquer le problème...

"Ouais, ouais, ouais... Si vous voulez faire la police, engagez-vous dans la milice. Sinon, laissez-moi faire. Je suis sur son cas, à celui-là. Je sais qu'il n'est pas facile, mais on va bien finir par trouver un moyen de le rendre utile. On trouve toujours."

Il continua d'alimenter le feu qui n'en avait nul besoin. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de conversations, il n'était pas à proprement parler nerveux, mais il avait du mal à trouver l'attitude appropriée.

"Tu sais, quand j'ai débuté, comme boss, je veux dire, il y a quinze ans, la majorité de mes hommes, c'était des anciens raiders. Des types vraiment pas recommendables. A côté d'aux, le John-Chose, c'est un enfant de choeur. Maintenant, ces gens-là, ils patrouillent dans le coin, ils protègent les colonies. Il y en a même qui se sont mis à gratter la terre avec ceux qu'ils auraient massacré si les choses étaient restées en l'état. Et si tu leur demandes aujourd'hui, ils sont fiers de ce qu'ils font. Ils ne reviendraient pas à leur ancienne vie. C'est comme dans le Livre d'Isaïe : De leurs épées ils forgeront des socs et de leurs lances des serpes."

-Si tu te porte volontaire pour le mettre au pas, ce n'est pas moi qui va se plaindre!, ricana Angela

Elle trouva la citation inspirante. Elle n'avait pas lue la bible toute entière et n'avait pas eu l'occasion de lire se passage.

De leurs épées ils forgeront des socs et de leurs lances des serpes.

Hum. Elle répétât cette phrase dans sa tête. C'était puissant.

-C'est vrais qu'une fois que tu à gouté à l'autonomie. Tu ne peu plus te contenter de prendre ce qui est dans la poche de l'autre.

Alors, Big Daddy était plus instruit qu'il ne paraissait.

-Rien n'est meilleur que l'agriculture, rien n'est plus beau, rien n'est plus digne d'un homme libre. Elle suffit amplement aux besoins de notre vie, le relança-t-elle en tournant les talons.

Elle quittait déjà la pièce, pour retourner aux cuisines. Croyant lire dans la tête d'Aurélien, elle ajouta un peu plus fort, le taquinant:

-Ca, …et deux ou trois putes une fois de temps en temps!

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